États Généraux de l’Économie du Territoire
La parole est aux entreprises.
Mobilisation sans précédent pour définir les grands enjeux de la politique économique. Les élus du Pays Val de Garonne Gascogne associent les entreprises locales dans la démarche.
Trois grandes premières étapes
- 12 février : 1ère Rencontre ; plus de 300 personnes dont des représentants de 140 entreprises
- Février-avril : 5 ateliers thématiques regroupant 104 participants (Emploi/Formation/Qualification ; Attractivité économique ; Prospectives/Filières d’avenir/Métiers émergents ; Outils pour créer des conditions favorables au développement des entreprises ; Numérique)
- 16 avril : 2ème Rencontre.
Jeudi 16 avril 2015 – 2ème rencontre
Cette 2ème rencontre a permis de fixer les grands enjeux du Pays en matière économique (voir programme ci-dessous).

Jeudi 12 février – 1ère rencontre
Retour en images.
Le regard extérieur
Thomas Breuzet était l’animateur de la 1ère rencontre des Etats Généraux de l’Economie du Territoire, le 12 février 2015. C’est aussi et surtout un jeune (37 ans) chef d’entreprise reconnu. Après avoir passé 13 ans chez DANIVAL (produits alimentaires bio – 47), dont 7 ans en tant que directeur général, il a repris en novembre 2014 la société PECHALOU (Dordogne). Cette laiterie spécialisée dans les yaourts et desserts regroupe 16 salariés et affiche un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros. Thomas Breuzet a également été Président du CIEL (Club International d’Entreprises 47) et de PRODIAA (Promotion et développement des industries agro-alimentaires 47). Il est membre élu de la CCI du Lot-et-Garonne.

Que pensez-vous de cette démarche des Etats généraux de l’économie lancée par le Pays Val de Garonne Gascogne ? C’est très intéressant. Entreprises et acteurs publics doivent avancer ensemble. Une telle démarche fait totalement écho à l’enquête « Parole d’entreprises » récemment menée par la Jeune Chambre Economique d’Agen, une association dont je suis membre actif.
Une enquête ? Oui. Dans ce contexte de réforme territoriale, il nous a semblé opportun d’aider nos femmes et hommes politiques à prendre l’avis des entreprises avant de décider de leurs actions publiques.
L’avis des entreprises sur quoi ? Sur leurs attentes vis-à-vis du secteur public. Premier constat sans appel et surprenant : 87 % des entreprises interrogées reconnaissent qu’une collectivité territoriale doit jouer un rôle dans le développement économique. L’intervention de la puissance publique n’est donc pas rejetée, contrairement à ce que certains pourraient croire.
Mais encore ? Les chefs d’entreprises expriment tous le même besoin : avoir quelqu’un qui prenne le rôle de fédérateur. Les doublons, les collectivités qui se marchent sur les pieds… très peu pour nous ! Nous avons trop de personnes à voir, trop de personnes à convaincre.
Les entreprises sont elles prêtes à travailler avec les acteurs publics ? Pour que la coopération fonctionne, il faut que chaque monde fasse un pas en avant. Que les entreprises acceptent de libérer un peu de temps et que la sphère publique adopte davantage une posture d’efficacité, mais aussi mettre en place des outils d’amélioration pour mesurer sa performance.